Chronique du 16 avril 1999

Dans son éditorial du 16 avril 1999, le directeur de la publication « L’Echo des Caps », évoque les « journées de réflexion » qui se sont tenues récemment au Lycée sur « les formations techniques et professionnelles ». Il y déplore notamment la place trop grande faite aux autorités et aux élus dans le cadre des discours d’ouverture et la « participation des enseignants apparemment très réduite ».

Etait-ce le bon cap, semble indiquer l’éditorialiste, qui insiste immédiatement sur la participation réconfortante de la Marine nationale aux questions relatives « à l’avenir et à la formation »?
« Par contre, dit-il, le navire d’expérimentation de la Marine nationale, « Berry », en escale à Saint-Pierre, a fourni, dans le même temps, au Francoforum, une intéressante contribution sur les diverses formations proposées aux jeunes par la Marine nationale. »

Le « Par contre » mis à part, les échanges avec les jeunes se sont en effet révélés constructifs.

Le « Berry » est ce même navire qui, au moment d’appareiller pour son ultime voyage, a violemment donné de l’hélice dans la digue que des ingénieurs ont, malencontreusement, semble-t-il, décidé d’implanter il y a quelques décennies, afin d’ accroître les capacités d’accueil du port de Saint-Pierre.

Il est intéressant de relever dans le même article, écrit avant le coup de poupe fâcheux, que sur les 30 métiers et spécialités proposés, dont la Marine « assure la formation », le premier exemple représentatif des techniques maritimes, soit celui de … manœuvrier !

Clin d’œil du destin, sans doute, quand le dernier exemple cité est celui de … photographe !

Pourquoi ne pas évoquer en effet, comme le conclut l’éditorialiste, qui a apporté dans un article récent un éclairage très actuel sur les prévisions de Nostradamus, « l’enseignement à distance » ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 avril 1999