Chronique du 23 septembre 1999

Y’a pas de presse, ça urge (n° 0)

Dimanche 19 septembre 1999. François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste « a le sentiment que le président de la République, pour se protéger lui-même, sacrifie tous les présidents de sa formation politique ».

Mais n’est-il pas dans la nature de l’homme politique de chercher à se débarrasser de tous ceux qui lui font de l’ombre ? Je pense à Albert Pen, ex-maire de Saint-Pierre, mais aussi et plus généralement homme politique multi-casquettes, qui aura fait table rase de tous ses compagnons et plus récemment à Gérard Grignon, qui n’aura pas hésité à s’éloigner de son premier lieutenant, histoire sans doute de marcher général sur les pas de son père spirituel.

Dimanche 19 septembre – Echo des journées du Patrimoine.
A Saint-Pierre et Miquelon, on se préoccupe enfin de ce qui reste. Je me souviens d’un temps (il y a vingt ans environ) où certains n’hésitaient pas à proposer de raser l’Ile-aux-Marins. Il n’était pas question de dépenser un sou pour restaurer les ruines.

17 septembre – La voiture du futur sera peut-être sans conducteur.
Et peut-être sans passagers. On évitera ainsi bien des morts.

Municipales : Dominique Voynet se dit favorable à « toute stratégie qui gagne ». A moins qu’elle ait décidé de se mettre au vert.

Un groupe scientifique dirigé par l’explorateur français Bernard Buigues est sur le point de réaliser le premier clonage de mammouth à partir d’un spécimen congelé en bon état.
J’espère qu’on ne trouvera pas de sitôt un con gelé.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
23 septembre 1999