Chronique du 29 septembre 1999 (2)

Une intervention récente sur les ondes de RFO du président des pilotes professionnels d’Air Saint-Pierre aura donc suscité l’émoi : la nature du sol, du concassé, des sous-couches et bi-couches ne permettrait pas l’atterrissage de gros porteurs. La piste serait aussi trop courte. L’essentiel n’est-il pas après tout que la sécurité soit renforcée pour l’ATR d’Air Saint-Pierre ?

Dans la foulée (des îles) le député a réagi en faisant part de sa vive préoccupation auprès du représentant de l’Etat. Mais que va-t-on pouvoir faire de cette gangue ténébreuse de la pointe blanche ?

Ce qui donne, à la carre (mot local pour désigner un carrefour – mais ne sommes-nous pas à la croisée des chemins ?) : « Elle est trop molle, elle est trop courte, mais on l’a un peu dans l’cul quand même » (propos glissés dans l’oreille au coin d’chez Théault).

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
29 septembre 1999