Chronique du 2 octobre 1999 (2)

Encore une mise au point avant une mise à l’index ?
Dans un article signé du nouveau Conseiller économique (Echo des Caps du 1er octobre 1999), un ami se trouve soudain affublé de guillemets, ainsi que de l’adjectif, au demeurant fort déshonorant. Le « bon « ami » » aurait répandu le bruit que le nouveau Conseiller économique cherchait à profiter de la gratuité des voyages transatlantiques liés à la volatilité de sa charge, la gratuité étant le meilleur remède à la pesanteur, surtout quand il faut payer ses passages en francs lourds.

Qu’on se rassure ! « Il ne s’agit pas, bien entendu, d’effectuer ces déplacements pour faire du tourisme ». Mais pour y contribuer ? (au niveau du coefficient de remplissage de l’avion, bien entendu)

Exit donc l’ami. Et d’un b(c)on de moins. Honni soit qui mal y pense, de la dépense (physique, liée à l’accomplissement de la charge).

Quelle charge ? Pour « s’entremettre auprès des Ministères », précise l’auteur (verbe entre guillemets dont la valeur sémantique est sujette à caution, d’où un prix à payer).

  Eh l’ami ! Tu joues trop avec les guillemets !

  J’ai noté entre parenthèses que le Maire n’a plus à se déplacer, puisque tous les messages importants vont transiter gratos par le Conseiller décidément économique.

  Tant que le maire ne se retrouve pas entre guillemets…

  Ne cherche pas à transformer la réalité…

  Et puis le Maire n’a pas besoin de se déplacer.

  Pourquoi ?

  Le Président de la République s’est bien déplacé pour le voir. Pourquoi pas le premier ministre ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
2 octobre 1999