Chronique du 8 décembre 1999

Saint-Pierre et Miquelon, vitrine de la France ? Le paradis des vitriers, en tout cas.
Les vitres des différents services qui se sont coltiné(e)s (le qui pouvant se rapporter aussi bien aux vitres qu’aux services) les grévistes d’Archipel SA étaient à peine cassées qu’elles étaient remplacées illico.

L’avenir de la pêche reste quant à lui sur le carreau.

Les portes des tambours (de ville) restent sur le qui-vive, toujours aussi méfiantes de tous ces visiteurs intempestifs susceptibles de porter la querelle tambour battant. Lasses de tous ces malotrus enclins à leur donner un coup de barre menacent-elles soudain de sortir de leurs gonds.

Le premier-adjoint au Maire a fait preuve du sens de la charnière avec l’implantation d’une Arche monumentale sur la place du Général de Gaulle, répondant ainsi à l’appel de « Madame Catherine Trautmann, qui a voulu que « des portes apparaissent dans chaque commune comme le signe d’un pays qui se rassemble dans sa diversité pour partager le temps de la fête et affirmer sa volonté de construire un avenir en commun dans un esprit plus fraternel. » »(Echo des Caps du 3 décembre 1999)

Histoire certainement de mieux enfoncer des portes ouvertes ou de briser la glace, sans se payer la lourde par excès de légèreté.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
8 décembre 1999