Curieux manège sur l’ancienne piste en ce printemps 2000. Interdiction d’y laisser paître les chevaux ! avons-nous entendu ces jours derniers sur les ondes de RFO. Le Conseil Général a pris le mors aux dents ; les licenciés ès canassons sont invités à faire diligence, sous peine de sanctions. Puis hier soir, 29 mai 2000, volte-face à bride abattue. Un compromis a été trouvé avec le Conseil Général, on n’achèvera pas les chevaux. Du moins l’imagine-t-on. Car on ne peut que se perdre en conjectures sur le remède adopté, le journaliste ayant oublié de nous préciser le contenu du compromis.
Comment les deux parties en sont-elles arrivées à surmonter leurs divergences ? La mise en demeure était-elle trop cavalière ? Les propriétaires de chevaux avaient-ils mauvaise grâce à se plaindre qu’on ait pu les envoyer paître ? Pouvait-on rester longtemps à cheval sur les principes ? Ne courait-on pas les risque que l’un ou l’autre monte sur ses grands chevaux ? A-t-il fallu apaiser un conflit qui s’en allait à hue et à dia ?
Une inconnue subsiste : avant de se séparer, les belligérants ont-il bu le coup de l’étrier ?