Chronique du 31 Octobre 2000

” Si, malgré des moyens limités, j’ai décidé d’éditer ce numéro de notre journal en le distribuant de façon beaucoup plus large que d’ordinaire, et gratuitement, c’est dans l’unique intention de tenter de mieux vous informer. ”

Ainsi débute l’éditorial du Vent de la Liberté du 28 octobre 2000 sous la plume (il ne les a donc pas toutes perdues, comme pourrait penser Georges Poulet, premier adjoint au Maire) du député de Saint-Pierre et Miquelon.

Souci louable d’élargir l’assiette donc.

 Soit un numéro gratuit, tiré à 350 exemplaires,

 contre 350 exemplaires pour tous les numéros payants qui ont précédé.

Ce qui reviendrait au même, ô lecteur avide d’ironie, mais qui associe au plaisir gratuit l’espoir que ce sera payant.

Gratuité également pour le journal du Mouvement des Radicaux de gauche, ” sans programme télé “, comme il est précisé sur la page de garde, pour se démarquer du journal du député.

 tirage : 500 exemplaires, comme pour les numéros précédents ;

 soit 150 de plus que Le Vent de la Liberté.

On ignore toutefois le bénéfice de cette stratégie gratuite.

 Avec leur tirage, ils offrent de la fumée, peuvent ironiser leurs adversaires.

 Eux, ils bradent le vent, peuvent rétorquer les autres, d’un ton radical.