Et de quatre !
Quatre candidats se sont déclarés en ce début mai 2002 pour les élections législatives à Saint-Pierre et Miquelon. Après Bernard LeSoavec, ancien président du Conseil Général, Annick Girardin, tête de liste du Mouvement Cap sur l’Avenir aux dernières municipales, avait fait connaître son intention de briguer un mandat certes national, mais également local, vu l’étrange paradoxe qui veut que l’élu du Palais-Bourbon soit, aux yeux de l’électeur, d’abord et avant tout, son porte-parole et son cornet à requêtes pour son confort égocentriste. C’est au tour de Karine Claireaux, Maire de Saint-Pierre, de se lancer à son tour dans l’aventure. Elle l’a annoncé officiellement le 4 mai. Puis Gérard Grignon, le député sortant, a indiqué à son tour, sur les ondes de RFO, le 8 mai, qu’il briguerait un nouveau mandat.
Sans doute que cette prochaine échéance électorale sur l’Archipel subira les effets de l’enjeu national, après le séisme de l’élection présidentielle. Chaque siège revêt a priori une importance inaccoutumée dans le climat actuel lourd d’incertitudes. Que quatre personnalités de Saint-Pierre et Miquelon se sentent prêtes à relever le défi est, somme toute, signe de bonne santé pour notre communauté insulaire. Les quatre candidats ont une personnalité qui leur permet de participer à la représentation nationale.
D’autres candidatures sont encore possibles. Il est à souhaiter que ce prochain rendez-vous soit l’occasion d’un véritable débat d’idées. L’Archipel en a besoin.
Henri Lafitte, 9 mai 2002