Chronique du 4 Octobre 2002

Mais que devient la CGT, mon p’tit père ? Et la CFTC, nom de Dieu! Car pour FO, on sait, vu que son représentant local est venu à son tour tout mettre à plat sur le plateau du RFO Vingt heures au lendemain de la prestation de son collègue de la CFDT. Question d’équilibre, comme chanterait l’un, d’équilibrisme, comme ironiserait l’autre. Mais il n’y a pas rivalité, a précisé dare-dare le second invité, déjouant illico presto le jeu machiavélique auquel la journaliste à l’air semble-t-il détaché voulait sans doute subrepticement l’amener. D’ailleurs FO est le seul syndicat à avoir une antenne permanente à Paris avec son rendez-vous bi-annuel garanti avec le Ministre des DOM-TOM.

La Ministre devons-nous dire désormais, vu qu’il s’est féminisé avec un patronyme bien de chez nous, à vous faire vous demander si elle n’est pas née quelque part entre le Cap de l’Avenir et la Pointe au Diamant. Madame Girardin, tel est son nom.

Elle est très agréable, connaît ses dossiers par coeur, de préciser l’interrogé, c’est elle qui répond plutôt que les conseillers techniques habituellement si enclins à prouver qu’ils en savent plus que leur patron.

Bref, Brigitte – c’est son prénom-, se serait appelée Blondine qu’elle n’aurait pas eu plus d’atouts pour entrer dans la fosse aux fauves. Domptrice et rédemptrice tout à la fois, bref, un p’tit Jésus en culotte de velours, je te dis (à toi, Saint Pierre).

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 Octobre 2002