La réunion de Commission mixte franco-canadienne, prévue pour le 28 novembre 2002, est reportée à janvier ou février 2003. Quant au pourquoi, le consommateur de journal télévisé en est réduit à des supputations.
Le moment était-il propice ? Les tenants étaient-ils suffisamment aboutis ? Les Français avaient-ils un saucisson dans le travers de la gorge depuis les récentes tracasseries ayant entravé l’acheminement par la route de produits frais bien français non dépotés (en containers scellés non ouverts sur le Canada) ? Y avait-il de l’eau dans le gaz ? Du gaz dans l’eau ? Du gaz sous l’eau ? La plate-forme était-elle assez large ? Chacun était-il dans son assiette pour se retrouver à table avec suffisamment d’appétit ? Y avait-il assez d’interprètes ? Y avait-on songé ? Madame le Ministre de l’Outre-Mer parle-t-elle anglais ? (sa venue sur l’Archipel est toujours prévue) Le Président du Conseil Général était-il toujours souffrant ?
Imagine la tâche des historiens demain qui voudront écrire l’histoire…
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
15 novembre 2002