Chronique du 16 Novembre 2002 (2)

Parmi les questions non tranchées reste la question… des futures tranchées de la route de la Bellone. Et il y a un pavé dans la mare. Ainsi nous l’a-t-on précisé le 15 novembre 2002. Le Conseil général se dit prêt à renégocier le marché jugé infructueux. Mais comme les chiffres des appels d’offres ont été révélés publiquement lors de l’interview du Président du Conseil sur les ondes de RFO, une nouvelle donne ne peut avoir lieu puisque les dés seraient ainsi pipés.

Reste donc à résoudre la quadrature du cercle des initiés.

Autre marché, autre abcès à crever. Celui de l’hôpital, précisément. Le Centre hospitalier François Dunan ayant conclu un marché pour changer ses fenêtres et ravaler sa façade, les entreprises écartées en ont dénoncé les défauts de procédure. L’entreprise adjudicataire pourra certes continuer ses travaux mais elle risque d’être de sa poche si le marché est dénoncé par la justice. De quoi ravaler sa salive.

A noter que personne ne s’est étonné, ce qui est étonnant, qu’on puisse ravaler la façade d’un bâtiment destiné à la démolition, vu qu’un nouvel hôpital est prévu être construit toutes affaires cessantes. A moins que les plans n’aient changé sans qu’on nous le dise, ce qui ne manquerait pas de sel, sachant que les dernières élections au Conseil Général se sont pour une bonne jouées entre les tenants de la construction d’un nouvel hôpital sur un lieu différent (l’équipe élue) et les partisans de sa reconstruction sur site (l’équipe battue). Un remake du nez de Cléopâtre en quelque sorte.

Mais cette affaire de ravalement n’est-elle pas symbolique de tout ce qui nous arrive depuis ces dernières décennies ? Tout pour la façade et peu importe la misère cachée.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 novembre 2002