Chronique du 1er Novembre 2002 (2)

Brèves saint-pierraises (Deuxième tranche)

Un marché infructueux est un marché victime de pépins.

Dialogue de fin de repas en compagnie du Maire de Saint-Pierre :

 Vous reprendrez bien un petit godet…

Ah ces sempiternelles mêmes conversations ! de se lamenter la Maire de Saint-Pierre. Et la pauvre d’hésiter à changer de rouleau.

Se les rouler dans une Direction de l’Equipement n’est-il pas en définitive la meilleure façon de tenir la route ?

Peut-on imaginer la tête de liste de Cap sur l’Avenir en train de rouler une pelle au Président du Conseil Général ? Et dire que ce ne serait pas un marché de dupes.

L’argent n’a pas d’odeur, dit-on. Sauf quand il faut passer par la pompe à fric pour avoir droit à la pompe à merde.

N’ayant plus un cheveu sur le caillou, il réalisa soudain qu’on pouvait mettre sa tête à prix.

A Saint-Pierre et Miquelon vaut mieux, en ce début de vingt et unième siècle, faire le pied de grue que la morue.

A Saint-Pierre, être à la masse est toujours source de profit.

Ça ne vaut pas des masses ; on comprend que ça ne vaut pas cher.

Tu es poussière et tu retourneras en poussière.

 Et le sac, c’est combien ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
1er Novembre 2002