Chronique du 24 novembre 2002 (2)

Catégorie non événement cocasse, le rendez-vous hebdomadaire télévisé, à partir d’un bar local, « La Rue d’à côté », est passée à côté, précisément. Car ce qui caractérise les émissions du genre, c’est qu’elles sont enregistrées en direct, ce qui permet, si tu me suis, de les diffuser avec un léger différé, à condition, même en numérique, d’appuyer sur la touche « Record », « enregistrement » si la langue de Shakespeare des manuels anglais t’effraie, ce qui ne constitue en rien un record digne d’être inscrit dans le Guinness (même à partir d’un bar).

Et l’on a tout simplement oublié d’appuyer sur la touche en question. Les invités, bonnes poires auront donc causé pour des prunes et tant pis pour leur pomme. Dommage pour le programme qui n’aura pas eu l’impact de l’émission suivante « C’est pas bête », avec « de belles images, des conseils pratiques pour mieux connaître son animal et vivre avec lui ». « Aujourd’hui : Bas les pattes » », nous annonçait d’ailleurs l’encart de l’Echo des Caps.

Bah ! Tant que la station retombe sur ses pattes, on fera patte de velours pour cette fois ; on ne va tout de même pas se tirer dans les pattes, même s’il fait un temps de chien en ce mois de novembre 2002.

Au programme du vendredi 29 novembre 2002, on nous rappelle que l’émission « La rue d’à côté » est « enregistrée en public », ce qui ne diffère pas du vendredi 22, sauf qu’il faudra bien cette fois presser le bouton (d’or).

Sinon, il faudra la remplacer par « C dans l’air », ce qui sera tout de même mieux que « C à l’eau » et, qui plus est, « C’est pas bête ».

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
25 novembre 2002