Panne d’éclairage partielle dans les rues de Saint-Pierre au cours du mois de novembre 2002.
Panne de distribution électrique momentanée dans une partie de la ville et de télé à 20h30 en ce 4 décembre enneigé de l’an 2002.
Il ne manquait plus qu’une coupure générale électrique prolongée en cet hiver précoce et la frustration internet et cathodique subséquente pour repeupler les îles. A toutes choses malheur est bon, avec une cinquantaine de naissances par an, au lieu de la centaine du temps où les coupures étaient plus prolongées, les grands-pères se feront rares. Comme dirait un Inseeiste un brin pompier, il est temps d’avoir le feu au cul en faisant l’amour avec une chaude lance sur une grande échelle.
Seuls des événements d’un tel ordre peuvent tout révolutionner. Car la débandade de la morue ne fait plus bander personne. Et le moratoire annoncé semble laisser chacun de marbre.
Mais le courant ayant été rétabli en un éclair par cette soirée sans orage, l’acte reproductif n’a pu qu’être avorté. Ce qui n’a pu que contribuer à l’extinction des feux avant qu’ils ne fussent nés.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 décembre 2002