Chronique du 12 mars 2003 (2)

Réflexion faite – par une amie qui me l’a soufflée – le fait de rebaptiser les French Fries par « frites de la liberté » n’est-il pas la meilleure façon de reconnaître que la France reste encore un des pays de référence des droits de l’Homme ?

Il est vrai que Tony Blair n’a pas obligatoirement la frite en voulant défendre le Grand Chef Bush. Ce dernier peut constater que ce n’est pas obligatoirement du tout cuit quand on veut dominer le monde. Et le comble c’est qu’il risque de payer un jour l’addition. A moins qu’il ne se débrouille pour la faire endosser par son peuple.

Il est évident en tout cas que personne ne peut se permettre de s’endormir aujourd’hui sur le fricot.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
12 mars 2003