Georges W. Bush et la spirale de la mort

Oubliées les armes de destruction massive irakiennes. Après plusieurs jours d’invasion, au dixième jour de leur invasion, les Américains rencontrent sur leur route des… Kamikazes. Le 29 mars 2003 prend à contre-pied l’armée la plus puissante du monde. Face à un déferlement d’engins de mort sophistiqués, voilà qu’un premier combattant se fait sauter, entraînant dans la mort quatre ennemis qui ne reverront plus vivants leur terre natale. Pourtant les stratèges bushiens étaient prévenus. Mais la clairvoyance est-elle de mise quand l’aveuglement vient d’en haut ?

L’ONU ne travaillait pas assez vite ? Voilà l’armée bushienne obligée de marquer une pause, le temps de reprendre son souffle et ses esprits, ce qui n’entrave toutefois pas la poursuite des frappes aériennes massives. L’horreur de la guerre est de plus en plus manifeste, les victimes civiles de plus en plus nombreuses et les effets boomerang seront de plus en plus inéluctables.

Deus soldats américains meurent en marchant sur leurs propres bombinettes issues des bombes à fragmentation. Cruelle ironie d’un destin beaucoup moins linéaire que ne l’imaginaient Bush, Cheney, Rumsfeld et consort. La guerre sera plus longue que prévue. Quelle découverte ! Mais quelle gifle également, même si elle ne semble pas atteindre les responsables de cette folie meurtrière.

En violant le droit international, Georges W. Bush porte la lourde responsabilité des hécatombes que le travail des inspecteurs de l’ONU aurait permis d’éviter.

Henri Lafitte, 29 mars 2003