Georges Warlord Bush ne désarme pas !

Mais où sont les armes de destruction massives irakiennes ? Pour les américaines, on sait, elles sont en Irak. La tradition dévastatrice des grands prédateurs est respectée. Car depuis le début du conflit, on peut se dire que les capacités de réaction de l’Irak, face au 320 missiles de croisière tombés sur la capitale le 21 mars, semble bien dérisoire. Quelques missiles non encore détruits par les inspecteurs de l’ONU, faute de temps, sans grande portée. Les sirènes qui retentissent sur le Koweït sont plus la manifestation de l’intox que le reflet d’une menace réelle. Et les morts américains et britanniques sont plus leurs propres victimes que celles de leurs adversaires. Quant aux chars, ils sont plus limités dans leur avance par leur consommation de fuel que par les explosions de mines.

Un déluge de feu s’est abattu sur Bagdad, mais Georges Warlord Bush ne regardait pas la télé, nous dit-on. Rumsfeld, le faucon à lunettes, est là pour lui en mettre plein la vue, pas besoin d’en rajouter. A ce jeu, l’apaisement des esprits n’est pas pour demain. Et Georges Warlord Bush porte déjà la responsabilité de toutes les manifestations de haine inéluctables.

Henri Lafitte, 21 mars 2003