Chronique du 1er avril 2003

Dans l’Echo des Caps du 28 mars 2003, le Maire de Saint-Pierre fait part du coup de semonce des socialistes ultramarins envers leurs « éminences grises » métropolitaines. « Nous avons été clairs avec les dirigeants socialistes rencontrés, dit-elle : « Les signataires ne se contenteront pas de promesses mais jugeront aux actes. L’Outre-Mer existe, il représente à lui seul un bassin électoral, si vous le négligez ou l’ignorez, la gauche tout entière risque d’en payer le prix » ».

Quand on sait que la Métropole proclame ses résultats avant que les scrutins ne soient clos chez les ultramarins atlantiques, on se dit que les « éminences grises » auront pu trouver cette semonce ultra-marrante.

A moins que les socialistes durement échaudés par leurs certitudes de la dernière élection présidentielle d’avant le premier tour se disent désormais que chaque voix compte et que l’Outre-Mer contribue à l’originalité de la nation française et à sa force dans la diversité.

Auquel cas il était urgent en effet de mettre les pendules à l’heure.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
1er avril 2003