Chronique du 17 mai 2003

Peau de balle pour le mur à gauche. La salle de sports est remise aux calendes grecques.

Lâchez-moi les baskets ! aurait pu dire le président accusé d’être à côté de ses pompes dans le projet de construction de salle des sports. Et chacun de se renvoyer la balle.

Pas de nouvelle salle pour les baskets, pompes funèbres pour la nouvelle salle. L’inauguration en grande pompe d’une nouvelle salle sera-t-elle désormais possible ?

La salle projetée était trop petite. Il en faudra une plus grande. Elle coûtera plus cher. Pourra-t-on la construire sans se chiquer la raquette ?

 Il va y avoir du sport !

 Dans la nouvelle salle ?

 Au Conseil Général.

 Voici la pétition contre le projet de nouvelle salle, monsieur le président.

 Allez, laisse béton.

 Mais c’est de la folie monsieur le président. Le BTP va nous envoyer aux pelotes…

 Tant qu’il ne s’accroche pas à nos basques…

 Il aurait fallu tenir compte des footballeurs, monsieur le président.

 Mais c’était un ballon d’essai.

 Mais vous venez d’enlever le ballon à tous nos sportifs monsieur le président !

 Il nous faudra un sacré ballon d’oxygène pour le leur redonner, je vous le dis.

 Elle a attrapé le ballon !

 Et elle veut une nouvelle salle ?

 Non ! Un nouvel hôpital.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
17 mai 2003