21 juin 2003, fête de la musique. Le temps lui-même était de la partie. Chez les musiciens sur la scène extérieure, personne ne se souvenait de telles conditions si favorables. Les organisateurs avaient fait le choix de disposer le podium le dos au vent, sur l’unique rue pavée du centre-ville, bonne idée quand on sait que le beau temps est associé aux vents dominants de ouest – noroît. Le son lui-même s’en trouvait conforté. Et musiciens et public de se laisser porter par la joie d’une superbe soirée d’été.
Que de monde ! Dans la rue, dans les bars, c’était l’affluence. Occasion de se ressourcer au sortir d’un long hiver. Et quelle variété musicale ! L’Archipel prouvait ainsi une fois de plus son extraordinaire vitalité. Comment imaginer une telle diversité dans une communauté de 6600 habitants, Saint-Pierre et Miquelon confondus ?
S’il est un axe fort du développement possible, lié à l’essor du tourisme, point n’est besoin de démonstration particulière. Surtout quand le plaisir de tous est si incontestable.
Henri Lafitte, 22 juin 2003