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Chronique du 13 juillet 2003 (3)

Va-t-il faire beau ?

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La question nourrit les conversations, révèle les inquiétudes. Car le 14 juillet est vécu comme la première récompense d’une population qui a hiberné par accoutumance. Si la thématique du temps affleure déjà dans la préparation des 25 kilomètres de Miquelon, elle s’efface devant la tenue de l’événement sportif qui aura lieu, malgré tout. S’il fait mauvais le 14 juillet, la frustration est totale. On se dit même que les autorités devraient une fois pour toutes avoir la maîtrise des conditions météorologiques.

Le risque est grand pourtant. Les esprits ont été préparés. Ne nous annonçait-on pas déjà grisaille, froidure et brouillard pour le 13 juillet ? Et pourtant, le temps s’est amélioré en cette veille festive. Depuis, il est permis d’espérer que le soleil pouvait jouer à colin-maillard avec la brume le 14.

Tant est fort le besoin de faire la fête pour oublier les engelures intérieures.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 juillet 2003