Chronique du 12 août 2003

En France, « la canicule échauffe les esprits », dit le Figaro. A Saint-Pierre, le froid entre Delta Transport et le Conseil Général est de plus en plus chaud. Combien de temps pourra-t-on chanter à Miquelon avec Georges Langford, des Îles de la Madeleine : « Tant qu’il y aura quelque chose dans le frigidaire » ?

A Saint-Pierre et Miquelon, la fête du football, c’est terminé. Mais les politiques saisiront encore et toujours la balle au fond, et chacun d’être systématiquement renvoyé dans ses filets.

A Saint-Pierre, on s’active dans la réfection des façades. Tout un symbole.

A Miquelon, on a trouvé des hydrocarbures dans la nappe phréatique. Et dire qu’on est allé très loin avec une plate-forme offshore, pour rien.

Sur l’Archipel, on n’est pas sûr qu’il y ait du gaz sous l’eau, mais grâce à la politique on est sûr au moins qu’il y a toujours de l’eau dans le gaz.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
12 août 2003