De retour prochainement

Pourquoi t’étais-tu tu ? me diras-tu. Tiens, je vais te faire une confidence ; le site est d’autant plus consulté que je n’écris pas. Intéressant non ? Comme si tu te préoccupais de ma santé, ce qui me fait plaisir. Suis-je ou ne suis-je pas muselé ? Hein ? Je te le demande. C’est sympa de rester vigilant car rien n’est jamais acquis à l’homme ni sa faiblesse ni son cœur, comme disait Brassens. Et j’apprécie ton attitude.

J’aurais pu t’expliquer ce mutisme par un R.A.S., le Bol !, pour te signaler la chance que l’on a quand rien de neuf ne se profile à l’horizon. Pourquoi ressasser le vide de la non-existence ? Hein ?

Allez, avant de te quitter, je te signale qu’une étude est en cours pour réaménager le port. Il n’y a peut-être plus beaucoup de bateaux à quai, mais c’est sans doute mieux, question de méthode, que d’acheter un avion sans savoir si la piste est assez longue pour qu’il se pose. Le port du Havre s’est vu confier la tâche réflexive et un responsable de l’étude, interviewé sur nos ondes, (le « nos » te montre à quel point mon côté famille ne se met jamais en sommeil) s’appelait monsieur Torchon.

A quand un monsieur Rallonge à Miquelon, pour la piste naturellement ?

A bientôt, donc, cher lecteur. Portes-toi bien.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
27 septembre 2003