Chronique du 22 novembre 2003

Ironie de l’Histoire, c’est par des lanceurs artisanaux placés sur des charrettes tirées par des ânes que le fer est lancé contre les occupants américains en Irak. Dure réalité pour Georges W. Bush qui s’obstine à ne pas reconnaître son échec. Où sont les armes de destruction massive qui justifiaient sa démarche de matamore? Aujourd’hui, il porte la responsabilité d’une déstabilisation encore plus grande, d’une insécurité démultipliée. Les lourds attentats en Turquie en sont une illustration.

Faute d’écouter le langage de la mesure, pétri de superbe, il aura contribué à une aggravation de la situation internationale. Et les effets de l’échec de la puissance américaine seront démesurés.

Face aux ânes lanceurs de roquettes, que peut la « cavalerie blindée » bushienne ? Prendre le mors aux dents et la mort aux trousses ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
22 novembre 2003