Victor Reux, le sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, nous a ému (le nous est singulier, n’est-ce pas ?) à veiller aussi tard avec quelques rescapés du sommeil sur les fauteuils du Sénat pour voter le budget de l’Outre-Mer.
Aussi ai-je pensé à cette chanson d’Eddy Mitchell :
« Certains veulent s’asseoir auprès de leur arbre
Dans l’espoir d’y trouver un barbu sans barbe
Qui leur dise mes amis à Capri c’est fini
Moi, voici ce que j’aime et très fort je le crie
Ecoutez
Que s’il n’en reste qu’un
Je serai celui-là
S’il n’en reste qu’un
Je serai celui-là
Je serai celui-là
Je serai celui-là ».
Et la vie continua, dans un doux ronflement. Victor avait sans doute parlé.
Tiens, puisque je te parle du Sénat, voici deux anecdotes, si tu le permets, ô lecteur avide. Le 26 novembre 2003, il y avait une proposition de loi de M. Serge LAGAUCHE, et les membres du groupe socialiste, relative au renforcement du principe de laïcité à l’école. On n’imagine pas qu’il eût pu s’appeler LADROITE, ce sénateur.
Le 27 novembre 2003, le secrétaire d’Etat aux transports et à la mer a soutenu une proposition permettant à la France de redevenir une puissance maritime. Pince-moi, je vais éclater de rire.
Henri Lafitte, Chroniques insulaires
28 novembre 2003