Chronique du 11 décembre 2003

– Dans le cadre de notre réflexion sur la vie maritime de Saint-Pierre et Miquelon, nous allons étudier aujourd’hui le début du poème de Victor Hugo, « Oceano Nox » « Oh ! combien de marins, combien de capitaines / Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines… »

 M’sieur, m’sieur, on peut pas garder .marins » puisqu’il n’y aura plus de marins…

 Bon, on enlève « marins » « Combien de capitaines… »

 M’sieur, m’sieur, on ne peut pas garder les « capitaines » puisqu’il n’y a plus de bateaux…

 Bon, enlevons les capitaines, « combien sont partis joyeux pour des courses lointaines

 M’sieur, m’sieur, comment peut-on être joyeux si on n’est pas parti parce qu’il n’y avait plus de bateau ?

 On va donc retenir « combien sont partis pour des courses lointaines » ?

 « Lointaines », non, puisqu’ils sont tous restés.

 « Combien sont partis pour des courses… » ?

 Au centre commercial Marcel Dagort, p’têt’, m’sieur.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
10 décembre 2003