Chronique du 2 janvier 2004

Je n’ai rien écrit hier, tu remarqueras, ô lecteur de l’an neuf – je n’ai pas dit de l’an 9, ce qui t’aurait renvoyé à des temps pré-moyennâgeux – mais il n’y avait pas de presse, D’ailleurs l’Echo des Caps ne paraît pas cette semaine à cause du 1er janvier qui tombait un jeudi. Et puis, une pause, ça ne mange pas de pain, ce qui est d’autant plus heureux que les boulangeries sont fermées, à cause du 2 janvier qui tombe un vendredi. En ces lendemains de fête, autant coincer la bulle hic et nunc (allez, encore une flûte mon cochon…).

Le journal télévisé du 1er janvier 2004 (eh oui, il n’y a pas que la presse écrite) nous aura permis de respirer d’aise toutefois. 2004 n’apportera rien de neuf. Faut pas que les traditions se perdent, nom d’une flûte ! (j’aurais pu dire nom d’une pipe) Miquelon nous aura donné le La. Si, si ! Six conseillers municipaux ont écrit au maire pour lui dire qu’ils n’étaient pas contents d’un recrutement qui vient d’avoir lieu à la mairie, mais que ce n’est pas contre le chef d’orchestre, mais contre une note, et que leur démission était possible si le maire ne mouftait pas pour dégager l’horizon.

Tu peux donc constater qu’il n’y a pas de quoi s’attarder sur des vœux pieux. A moins d’imaginer que 2005 sera meilleure que 2004. Auquel cas tu as toute l’année pour éternuer. Il y aura toujours quelqu’un pour te répondre : « A tes souhaits ».

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
2 janvier 2004