Chronique du 9 janvier 2004 (3)

Ce qu’il y a de bien avec les vœux c’est qu’ils sont portés par de belles phrases propres à nous regonfler le moral ou retrouver la dignité humaine que nous étions en train de perdre. Ainsi en va-t-il de l’éditorial du maire de Saint-Pierre dans l’Echo des Caps du 9 janvier 2004 qui écrit notamment : « je fais, là aussi, le vœu que chacun dans son domaine retrouve la place qui est la sienne – et seulement celle-là – dans le strict respect de l’autre et non pas, comme ce fut le cas en 2003, en utilisant des moyens parfois (souvent) peu respectables, dans le but avoué (ou non) de nuire, voire de faire disparaître cet « autre » ».

Espérons que le directeur du Service Loisirs Accueil, saint-pierrais et miquelonnais, ne soit pas victime de « moyens parfois (souvent) peu respectables, dans le but avoué (ou non) de nuire, voire de faire disparaître cet « autre »», le propos ne visant en aucun cas le maire de Saint-Pierre qui tient là un langage propre à encourager ceux qui finiraient par redouter que saint Pierre ne détienne les clefs de l’enfer.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
9 janvier 2004