Chronique du 13 février 2004

Pas d’édito dans l’Echo des Caps du 13 février 2004, mais un erratum de celui du Maire de la semaine précédente. « Dans l’éditorial de Mme Karine Claireaux, Maire de Saint-Pierre, publié dans notre numéro de la semaine dernière, on a pu lire dans l’avant-dernier paragraphe : « Et ce ne sont pas certains élus venus de Paris sur le chantier Eau / Assainissement qui me rassureront ».

Et l’erratum (car errare humanum est) d’ajouter : “En réalité, il s’agissait d’une erreur de saisie, et il fallait lire : « Et ce ne sont pas certains échos venus de Paris sur le chantier Eau / Assainissement qui me rassureront ».”

Et la rédaction de conclure : « Nos lecteurs auront certainement rectifié d’eux-mêmes, mais nous nous en excusons néanmoins auprès d’eux et de l’auteur ».

Que tout le monde se rassure :

 on ne va pas déclencher une tempête comme pour le faux retrait d’Alain Juppé sur France 2 ;

 que des élus soient venus et que leur visite n’ait rassuré personne, ça s’est déjà vu et rien ne peut nous surprendre là ;

 qu’ils ne soient pas venus, mais qu’ils auraient pu le faire, ne heurte en rien notre sensibilité de lecteurs, vu qu’ils auraient pu le faire et que s’ils ne l’ont pas fait, ils ont eu certainement tort et cela ne nous rassure pas pour autant ;

 que des « échos » aient pu être remplacés par des « élus », rien de bien surprenant avec toutes ces paroles en l’air dont ces derniers sont spécialistes.

Que les lecteurs aient rectifié d’eux-mêmes est toutefois moins évident, car il eût fallu que chacun fît preuve d’une grande vigilance.

N’a-t-on pas de surcroît très souvent reproché à l’Echo d’être d’abord et avant tout des élus, voire un élu, du temps des éditos corrosifs du père fondateur ? Que personne n’ait rectifié n’est pas choquant tellement c’était plausible. Et que même si c’était faux, ça n’aura empêché personne d’actionner la chasse d’eau.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 février 2004