Chronique du 7 février 2004

« De chacun ce qu’il dit à chacun ce qu’il veut entendre », titre Georges Poulet dans l’Echo des Caps du 6 février 2004 en se faisant l’écho (normal) de la dernière réunion du Conseil général. Moi y en a avoir été surpris par le titre de cet article. Pourquoi pas, pendant qu’on y est un « Tant plus ça tant plus ça déconne » ? Ou un « Dis qu’t’es bon » comme on le disait dans l’temps ? De quoi t’est-ce qui cause ? de s’interroger le lecteur circonspect.

N’aurait-il pas alors été plus approprié de mieux lécher le propos par un : « Ils nous cassent tous les… » ? Ou un : « cause toujours tu m’intéresses » ? Ou un : « tu peux chanter » ? Titres plus alléchants et susceptibles d’inviter à la lecture sans se torturer les méninges d’entrée.

Pourquoi pas, après tout, « une réunion de cons », comme dans la pièce de théâtre, chacun jouant le con des autres, à tour de rôle, tout le monde pour une fois sur un pied d’égalité ? Titre à méditer quand on sait que 1500 personnes se sont déplacées en ce début février au Centre culturel pour « un dîner » qualifié de manière identique. Ne trouverait-on pas ainsi le moyen de donner en deux coups de cuiller à pot une nouvelle saveur à cette vie politique qui pue le frichti raté.

Allez, m’sieurs-dames, un petit effort, faut pas s’endormir sur le fricot.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
7 février 2004