Chronique du 5 mars 2004 (2)

On ne va pas faire la fine bouche tout de même : une salle de sports en deux tranches, l’une pour répondre au projet de mur gauche, initié de longue date par la Ligue des Sports basques, en interaction avec une des seules dimensions culturelles porteuses de développement touristique ; l’autre pour répondre aux autres, ceux qui avaient signé pour, à l’époque des consultations préliminaires, mais qui voudraient aussi, bas les basques, une salle neuve bien à eux, sauf que la salle répond à d’autres normes, d’autres exigences. Bref, après un premier projet reporté sine die, voici que vient l’idée d’une deuxième tranche attenante à la première, le tout financé sur deux contrats de plan, l’un en cours d’achèvement, l’autre en voie de négociation.

Eh bien si ! Car il faut bien se relancer la balle dans ce jeu de paume où tout le monde se paume et l’Archipel avec. Alors tout, ici et maintenant. Sinon rien. Et si l’Etat disait chiche, soit rien ?

Après tout l’air est si pur sur nos îles qu’on ne voit pas pourquoi on voudrait courir le risque de légionellose, de surchauffe et d’anémie subséquente, sans parler des frais de fonctionnement pour la chauffe et la chasse à la poussière.

Le président du Conseil général est intervenu sur le plateau de RFO, vendredi 5 mars 2004. Sera-t-il entendu ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
5 mars 2004