Chronique du 5 mars 2004

Voilà qu’on nous alimente avec un nouveau sucre. Fallait-il ou pas publier l’information concernant le groupe AZF qui aurait posé des bombes sur les rails de France ? Intervention du Ministère de l’Intérieur auprès des rédactions – merci de ne pas mentionner la menace – et la Dépêche du Midi de Jean-Michel Baylet qui passe outre. Une bourde radicale, clameront certains.

En ce 4 mars 2004, la SNCF affirme qu’elle n’a rien trouvé.

Et s’il s’agissait d’un dossier radicalement mal géré ? Imagine un Sarkozy qui, sous le pseudo de Suzy, rape et s’déchire comme dirait Diam’s, parle à Petit Loup sans lui voir la queue. On croit rêver… « Croyez-moi la vie n’est pas drôle quand on s’appelle Suzy ! », chantait Joe Dassin.

Ah Suzy Q ! Car elle l’a où Suzy ?

T’en fais pas mon p’tit loup, c’est la vie qui veut ça…

Un loupé en tout cas et la France prise à témoin. Ça déraille vraiment, d’ironiser un fataliste du nom de Jacques. Et les commentateurs ad hoc de gloser sans en savoir plus que s’ils ne savaient rien sur les différents plateaux télévisés.

En tout cas, comme dirait encore Joe Dassin s’il n’avait pas pris le train pour l’au-delà, « si jamais un jour je fais un garçon / Eh bien, je crois que je vais l’appeler / Gaston, ou William ou n’importe quoi / Du moment que c’est pas Suzy ». Trop peur de le voir se jeter dans la gueule du loup, ce petit. Tiens, je l’appellerai Nicolas.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
4 mars 2004