Et pourquoi pas une dissolution ?

Comment continuer de gouverner après une telle déconfiture ? « Nous assistons ce soir à une défaite extrêmement grave du gouvernement et de la majorité, une sorte de 21 avril à l’envers », a déclaré François Fillon, le ministre des Affaires sociales sur TF1.

A l’aune de la sanction sévère du 21 avril 2002, Jospin décidait de se retirer ; qu’en sera-t-il de Chirac et de Raffarin dans ce « 21 avril à l’envers » ? La logique ne serait-elle pas la dissolution du Parlement ?

« Une action nouvelle a été donnée il y a deux ans » de rappeler Raffarin en précisant : « Des changements s’imposent » ; et d’ajouter en guise de conclusion : « les réformes doivent se poursuivre » dans une obstination sourde.

Chirac aura-t-il l’esgourde aussi raffarinienne ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
28 mars 2004