Chronique du 3 avril 2004

Entre un hiver qui s’accroche comme Raffarin à Matignon et un printemps qui cherche sa terre d’élection, l’heure est à la course contre la montre. Du moins le compte à rebours est-il commencé. Cap sur le 26 juin 2004 et les Vingt-cinq kilomètres de Miquelon, 21è édition !

« La forme, le moral, la bonne ambiance, la fête et l’optimisme », de titrer les organisateurs dans leur programme préparatoire, preuve qu’il est grand temps de chasser le spleen qui nous étreint quand plus rien ne semble marcher ; « une excellente occasion d’oublier ce qui divise, pour ne conserver que ce qui rassemble », lit-on encore dans le document aussi familier dans sa réédition annuelle que les œufs de Pâques quand l’heure est venue de jouer à la résurrection. Les 25 kilomètres de Miquelon, c’est le pied !

Pendant ce temps, la saison 2004 des travaux en tous genres semble piétiner.

 Est-ce que ça va marcher cette année ? de demander un mis à pied du BTP.

 Tu peux toujours courir, de lui répondre un RMAste.

 C’est pas demain qu’on va couler la première semelle alors…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
3 avril 2004