Chronique du 11 mai 2004

La mode est au festival, aux festivals, aux festivaux, n’est-il pas vrai ? Saint-Pierre aura donc son festival de la mer, comme il aura eu son festival du cheval, des moules, des coques, de la pelote, des perles (sur les médias), des promesses (dans les discours) Alors, t’es pas content avec tout ça ?

Moi je te propose le festival des meules qui se caillent, parce que tu remarqueras qu’on a beau être au mois de mai, on est toujours dans de beaux draps, et heureusement, car si on n’avait plus de draps on serait sans couvertures, et ça ne serait pas au poil, moi je te le dis.

Tu auras donc remarqué que je me la suis bouclé pendant quelque temps, hein ? Rassure-moi. Je m’étais cassé ? Ben oui ! Et alors ? Tordu de rire, pendant qu’on y est. Mais je suis revenu et je suis resté coi. Quoi ? Narquois, aussi, je te l’avoue.

Mais moi, pour l’amateur d’histoire (gardons la minuscule), – et Dieu sait (s’il existe) si ça existe, j’aurai hiberné en plein de mois de mai.

Je te résume les nouvelles de ces dermières semaines : les piles usées – parce qu’elles ont servi – tombent au poil pour qui cherche en continu des solutions alternatives, les projets de chantiers sont en chantier et il est grand temps de penser aux revendications de l’hiver prochain.

Sinon, de quoi va-t-on parler cet été ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 mai 2004