Le New York Times demande à Goerges W. Bush de présenter ses excuses au peuple américain pour l’avoir trompé sur le lien, reconnu faux aujourd’hui, entre Saddam Hussein et Al-Qaïda. Dans la foulée, des excuses au monde entier ne seraient pas superflus tant l’aveuglement du plus grand potentat de la planète aura entraîné celle-ci dans une spirale folle.
La France aura su conserver la frite de la liberté, ce dont elle peut se féliciter aujourd’hui. Elle aura eu à subir des mesures de rétorsion de la part d’une « Busherie » sûre d’elle-même. Ses dirigeants auront dû tenir compte d’une opinion populaire forte qui ne s’en laissait pas conter.
Tout ceci ne peut qu’encourager à développer sa sagacité démocratique pour éviter les manipulations inéluctables de la part de ceux qui détiennent le pouvoir. La vigilance est un combat nécessaire pour qui veut rester libre.
Henri Lafitte, 17 juin 2004