Chronique du 15 octobre 2004

Ainsi donc (tant qu’à faire, aussi bien introduire par la conclusion, on gagnera du temps dans le développement), le plan d’élimination des déchets a été adopté sans que tu le saches, ô lecteur.

D’ailleurs une session du Conseil général est prévue pour l’adopter le 21 octobre 2004.

Ce qui fait que si tu n’as pas saisi qu’il y a du mou dans la corde à nœuds, vu qu’on est le 14 octobre 2004, c’est qu’il est grand temps de remettre les pendules à l’heure.

Car le plan a été validé le 25 mai dernier par la commission locale des déchets, puis envoyé au Conseil général le 3 juin. Or, au bout de trois mois suivant la saisine, l’absence d’avis est considéré comme favorable.

Fais tes calculs, toutes saisons confondues, les trois mois sont passés.

Le plan est donc adopté.

A moins qu’il ne le soit plus.

Car si l’on a vu moult projets en trois dimensions rester en plan, quoi de plus normal qu’un plan reste en plan en attendant sa mise à plat ? Surtout à Saint-Pierre et Miquelon

Or le Clef (Comité local d’étude et de formation) ne vient-il pas d’ouvrir la porte d’une autre dimension ? si l’on se reporte aux explications du porte-Clef, Philippe Guillaume, son président lors du symposium consacré au tri et à la valorisation, organisé au Centre culturel du 14 au 15 octobre 2004.

Quoi qu’il en soit, la démarche associative n’a-t-elle pas pour intérêt de mettre chacun au pied de sa poubelle pour que l’Archipel demain jouisse d’une vie nouvelle dépolluée en lâchant sa dernière décharge ?

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
14 octobre 2004