Chronique du 25 novembre 2005

Déversement de 170 000 litres de pétrole brut au large de Terre-Neuve : « Les impacts sur l’environnement sont difficiles à évaluer, selon un expert en environnement de l’Université Memorial, Bill Montevicchi. La marée noire pourrait tuer de nombreux poissons et oiseaux puisqu’un déversement d’une infime quantité de pétrole est souvent fatal », de rapporter Radio-Canada le 24 novembre 2004.

« Le secteur est une aire de nidification pour de nombreuses espèces d’oiseaux, et le déversement aura pour effet d’endommager cet habitat, a indiqué Bob O’Brien, du groupe environnemental Ocean Net » précisait CHOI980 le 22 novembre.

170 000 litres, l’équivalent de 1000 barils par conséquent, une paille au regard des 260 000 barils de l’Exxon Valdez en 1989. Comme quoi il est toujours bon de se rassurer. Tant pis pour les oiseaux ; l’homme a ses échelles dans les catastrophes. La zone polluée représente 6,1 kilomètres par 5,5… La dimension de Saint-Pierre en quelque sorte.

Tiens, on aurait dit quoi dans le cas d’une pollution proche de nos côtes ? Bah ! 6600 habitants… Qu’est-ce ça représente ? Entre-temps, on aurait déclenché le plan Polmar, pour faire bien.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
24 novembre 2004