Chronique du 26 novembre 2004

Etonnement télévisuel du député en ce 25 novembre 2004 quant au persiflage de Cap sur l’Avenir à son encontre sur la forme adoptée pour la présentation d’un projet de loi modificatif du statut actuel de la Collectivité de Saint-Pierre et Miquelon.

Les conditions du dialogue existaient-elles sans que nous le sussions ?

Exit donc le sentiment d’impréparation du document ; faut pas polémiquer. Reste qu’une fois de plus la perplexité est de mise quant à la politique locale. Sur quel fondement peut-on s’asseoir ? de s’interroger le téléspectateur vautré dans son divan en skaï. « La dispute est d’un grand secours / Sans elle on dormirait toujours », de se murmurer en s’ébrouant un amoureux de La Fontaine sorti de sa torpeur aux premiers tics tacs du Vingt heures. On croyait les sénatoriales oubliées ; eh bien, non ! de se dire un autre, tant est forte la réminiscence des rendez-vous inassouvis. (ben merde alors, faut bien un peu de poésie, non ?)

Cap sur l’Avenir, Archipel demain n’auront pas réussi leur convergence dans les tourbières du Luxembourg. Et 2006 se profile à l’Horizon, comme on dirait à Miquelon.

Et le divorce point. (Je poins, tu poins, il point – que même mon correcteur orthographique m’indique une confusion verbale)

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
25 novembre 2004