Chronique du 30 novembre 2004 (2)

Et le tourisme monsieur le Président ?

Car le président du Conseil général était l’invité du Journal télévisé sur le plateau de RFO en ce 29 novembre 2004, sur fond de crise, parmi les sujets abordés, au sein du Service Loisirs Accueil, privé de sa présidente et de son trésorier démissionnaires.

Des difficultés liées à l’absence de directeur, de souligner le président soucieux de ne pas en dire plus, vu qu’un litige est en cours de procédure. Mais pourquoi ce litige ? Motus.

Motus aussi sur le rôle de B&T Marketing dont l’entrée en lice coïncide étrangement avec la dégradation de la situation et dont les résultats mériteraient bien quelque évaluation. « Comme vous le savez, notre Mouvement a toujours manifesté son désaccord à l’attribution de crédits importants à B and T Marketing », écrivait récemment le président d’Archipel Demain au président du Conseil général dans une lettre publiée dans le Vent de la Liberté de novembre 2004.

Motus sur les retombées à Saint-Pierre et Miquelon des festivités 2004, en Nouvelle-Ecosse, avec une représentation bien en deçà des grands délires initiaux. Encore heureux qu’il y ait eu une convergence originale avec… Terre-Neuve, due à l’initiative de quelques-uns.

Motus sur le coût de l’opération Acadie 2004, notamment sur les fonds dépensés hors territoire. Pour quels effets sur l’économie locale ?

Motus sur le bureau Saint-Pierre et Miquelon à Moncton. Que nib sur le nombre d’Acadiens venus à Saint-Pierre et Miquelon sur les marches de leur histoire.

Mais un plateau télévisé peut-il permettre à lui seul les mises à plat ?

Derrière le reportage où parole était donnée à un agent de terrain dépassé par des mécanismes qui condamnent à péricliter, reste l’impression d’un énorme gâchis qui détruit les hommes et les bonnes volontés.

Sans parler de l’enlisement continu d’un archipel considérablement fragilisé.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
29 novembre 2004