Chronique du 13 février 2005

Tiens, entre une matinée grisaillés et une nuit févrienne (pourquoi pas un adjectif pour un mois de février ?), par une fin d’après-midi resplendissante de soleil, de bleu azur et de blancheur immaculée, je suis tombé sur un bout de télé avec un type du nom de Fogiel s’obstinant à faire dire à Sarkozy :

  1. S’il se présenterait à l’éection présidentielle de 2007

  2. S’il allait se présemter contre Jacques Chirac

  3. S’il se présenterait à l’élection présidentielle de 2007

  4. S’il allait se présenter contre Jacques Chirac

  5….

J’ai zappé.

Car on n’en a rien à foutre. Qu’il se présente le Sarkozy, et Chirac et Touthankamon et toutes les plaies du jeu de dupes.

Pas une question sur :

  Le chat de la voisine

  Les derniers trous turcs

  L’air si bon à respirer quand on ne nous le pompe pas

  La Carmagnole

  Les favoris de Giscard d’Estaing

  Les restaus du ventre

  Les restaus du cœur

  Les restaus des yeux plus gros que le ventre

  Les restaus sans cœur

  La recette des petits fours

  La recette des gros bides

  Les recettes à la con de Fillon, de Fillon, de Fillon (tant que j’peux coller je copie)

Bref, tout juste de quoi alimenter une chronique, faute de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent. Mais puisque j’y pense, je vais me faire chauffer un peu d’eau ; j’aurai au moins ma tasse de thé.

Et je te conseille de faire de même, en n’hésitant pas à zapper dès que tu entendras parler des « prochaines » présidentielles. Il est vrai qu’à l’échelle des ambitions inassouvies, le temps est long.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
13 février 2005