Chronique du 4 février 2005

Jean-Paul II se moque du Ciel.

Pas question de se précipiter vers un au-delà nimbé de mystère. Il était malade, une fois de plus, il se requinque. « L’état de santé général de Jean Paul II s’améliore et le pape n’a plus de spasmes du larynx, selon le dernier bulletin de santé du Vatican publié jeudi » de nous signaler le Nouvel Obs en ce jeudi 3 février 2005.

C’est qu’il commence à me narguer, risque de se dire Dieu (s’il existe). Alors ne sois pas surpris, ô lecteur agnostique, que le pape finisse par craquer. On ne résiste pas à la pression divine impunément, surtout quand on est premier ministre.

Pense à Raffarin. Ne crois-tu pas qu’il finira par être catapulté de son fauteuil par son Très-Haut J.C. ? Car le purgatoire, en ces temps de la nouvelle modernité politicienne, n’a-t-il pas été remplacé par le nirvana de l’illusoire, antichambre de l’ultime désillusion ?

« 69%, le chiffre qui inquiète Raffarin », souligne l’Humanité en évoquant le soutien populaire aux manifestations attendues contre la remise en cause des 35h. De quoi provoquer le courroux de J.C. qui voudrait repointer une troisième au paradis de l’Elysée.

De quoi faire tousser Sarkozy qui pourrait tomber malade.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires