Chronique du 12 mars 2005

En ce 12 mars 2005, il aura été possible de remarquer que :

  Si l’affaire Gaymard a provoqué une grande effervescence journalistique, celle de Jean-François Copé, révélée par le Canard enchaîné semble avoir été mise en veilleuse. Du journalisme à la française en quelque sorte ?

  La première de couverture de l’Echo des Caps du 11 mars 2005 est consacrée à la conférence biennale sur les microéconomies insulaires qui s’est tenue aux îles Turks et Caicos où s’est déplacée récemment une délégation conduite par le président du Conseil Général. Une première qui laisserait entendre que cette conférence était constructive pour Saint-Pierre et Miquelon.

  L’article clef de l’Echo des Caps du même 11, sous la signature du codirecteur de la publication va dans le sens inverse de ce que l’on aurait pu supposer : « Le sujet de la « réflexion », ou du « doute », est l’opportunité de ladite conférence » est-il écrit.

  La couverture médiatique de ladite conférence n’empêche pas l’éditorialiste de craindre qu’on se mette dans de beaux draps. « En effet, les pays concernés sont souvent ce que l’on appelle des « paradis fiscaux »… »

  La couverture en question a pu faire le lit de certaines incompréhensions, ce qui amène l’Echo des Caps à « en expliciter le sens que certains représentants de la presse audiovisuelle semblent avoir interprété à leur détriment ».

  L’importance du sujet « mériterait de plus amples discussions et une information des citoyens plus approfondie », ce qui permet de conclure que l’information ne l’était pas, source, peut-être, d’une nouvelle incompréhension, puisqu’on finit par ne plus rien y comprendre, si je comprends bien.

  L’on cherche peut-être des poux dans les têtes de Turks.

  Le samedi 12 mars nous aura donné droit à un lever de soleil à vous couper le souffle, à vous laisser sans voix, toutes conditions ainsi réunies pour la fermer ce qui m’amène à mettre illico à cette chronique un point final.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
12 mars 2005