Chronique du 17 mars 2005 (3)

Dans la série : « Les grands gags de Saint-Pierre et Miquelon », nous en retiendrons désormais deux :

  le raz-de-marée fictif du 23 décembre 1991 ;

  la découverte le 15 mars 2005 de l’inapplicabilité des droits de douane, du fait de la non parution avant le 31 décembre 1990 de l’annexe de la délibération instituant le dit code.

Les deux événements auront submergé l’opinion par leur énormité pétrie de cocasserie ; tous deux laisseront des traces dans la mémoire collective.

Ni l’un ni l’autre ne peuvent être taxés d’ordinaires.

L’un et l’autre permettent à qui le veut de se payer notre tête – gratuitement de surcroît -, ce qui paradoxalement, ne peut que contribuer à notre survie.

Ne peut-on pas trouver sur notre Archipel l’essence (non taxée) de la vie ?

« Pour ce que rire est le propre de l’homme », comme disait notre pote Rabelais.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
17 mars 2005