Chronique du 18 mars 2005

L’actu a des clins d’œil, vois-tu.

Que lis-je sur le site du premier ministre en ce 17 mars 2005 ?

« La ministre de l’Outre-Mer a présenté un projet de loi ratifiant l’ordonnance no 2004-1151 du 28 octobre 2004 relative à l’actualisation et à l’adaptation des codes des douanes applicables en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, dans les îles Wallis et Futuna, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte. »

Une question toutefois : y a-t-il un code des douanes applicable à Saint-Pierre et Miquelon ?

To tax or not to tax, that is the question ?

Cette question n’est-elle pas devenue en quelques heures existentielle ?

Quoi qu’il en soit, les douaniers continuent de veiller au grain (de sel) ; et si une commerçante a tenté le 17 mars 2005 de ne pas s’acquitter des taxes à l’importation, les gabelous ne sont pas pour autant laissé compter, les autres importateurs ayant accompli docilement leur tâche déclarative.

Qui est dans son droit ? Qui veut en mettre à gauche ? Est-on gauche en ne payant pas ses droits ? Pour qui la soupe sera-t-elle bonne ? Qui comprend quelque chose ? Peut-on dédouaner les auteurs de cette énormissime bourde ? L’Archipel devra-t-il réapprendre son code pour tenir la route ? Quel décodage ! On va se prendre une gabelle ! s’exclamera un incrédule au nez bouché.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
17 mars 2005