Chronique du 28 avril 2005

Mission d’évaluation du secteur pêche et aquaculture à Saint-Pierre et Miquelon en cette fin février 2005. Premier constat du missionnaire : « Saint-Pierre et Miquelon c’est la mer et c’est la France ». De quoi en effet nous donner la pêche…

Nouvelle crise de la desserte inter-îles alors qu’un armateur s’apprête à envoyer à Miquelon un bateau étranger, l’Askania, perturbant ainsi le faux équilibre obtenu depuis que l’Aldona a reçu le feu vert pour ses rotations vers la Grande Île, en rival du Cap blanc. Colère des marins locaux qui s’indignent d’une concurrence injustifiée. Gare à la Castagna…

Desserte maritime – L’Archipel a un bateau flambant neuf pour transporter les passagers entre Terre-Neuve et Saint-Pierre, entre Saint-Pierre et Miquelon. Mais l’Arethusa reste sur la ligne Terre-Neuve – Saint-Pierre et le Saint-Georges sur celle de Langlade. Il y a bien une affaire qui risque de tanguer, non ?

Force est de constater que sur nos îles mener tout le monde en bateau ne suffit plus pour maintenir l’économie à flot.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
28 avril 2005