Chronique du 16 mai 2005

Grande interrogation existentielle en ce lundi de Pentecôte 2005 placé sous le signe de la vacuité événementielle : fallait-il ou ne fallait-il pas travailler ? Une question n’aura pas été posée : la route en-dessous du Cimetière était-elle fermée ou pas à la circulation automobile comme pour un jour férié ? Cette question de code de conduite ne sort-elle pas des sentiers battus ?

Clin d’œil de la météo, il aura fait un temps superbe pour un Archipel qui avait décidé massivement de vaquer à l’inoccupation.

Raffarin, quant à lui, aura eu le mot pour rire, en souvenir de la canicule de 2003 qui aura fait quinze mille morts : « Je pourrai me regarder dans la glace », a-t-il dit. En attendant la prochaine dégelée, peut-être…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
16 mai 2005