Chronique du 27 mai 2006

Monsieur le Président

Je ne vous écris pas de lettre que vous ne liriez pas parce que vous n’en auriez pas le temps. Il faut que je vous dise, ma décision est prise, je voterai Oui à la Constitution, pour éviter le repli sur soi.

Mais quel dommage que vous n’ayez pas compris votre propre élection ! Pourquoi vous être obstiné à ne pas écouter un peuple fatigué d’être laissé pour solde de tout compte, malmené, par un premier ministre imbu de Certitude ?

Demain vous porterez peut-être une réponse qui nous laissera sans voix.

Qu’importe ! La vie est aussi un combat avec ses soubresauts.

Je voterai Oui ; mais ne vous y trompez pas, je voterai Non la fois suivante à qui de droit(e).

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
26 mai 2005