Chronique du 11 juin 2005

La CCIM, la CACIM, la CACIMA, la CACIM, on ne dit plus la CACIMA ? Ah ? Non car il n’y a plus de « A ». Ah bon. A la Chambre industrieuse c’est donc la valse des voyelles. Il n’y a plus de A pour notre CACIMA, vu que le décret (ou l’Arrêté) d’Application n’a pas été p ris, précision apportée par l’Echo des Caps dans son édition du 10 juin 2005.

On n’est pas à une voyelle près, me diras-tu. Adieu, veaux, vaches, cochons, pourais-tu me rétorquer toutefois, vu que le « A » représentait la vocation Agricole de la CACIM. Bref, comme souvent, on pond des idées à Saint-Pierre et elles sont vite étouffées dans l’œuf à Paris.

Donc fini pour l’instant le « A » de Agriculture pour lequel on avait fait tant de foin. Aura-t-on trop vite coupé le blé en herbe ? Faudra-t-il encore battre la campagne pour espérer quelque moisson ? Pas fauché avec ça, n’est-ce pas ? Réagissons sur-le-champ. Silence, ça pousse ! (Je te dis ça parce que je suis devant le dérouleur de RFO en ce samedi 11 juin 2005) Une seule lettre nous manque et tout est dépeuplé.

Allez, face à l’adversité, sachons cultiver notre jardin. Tant qu’il y aura des radis…

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
11 juin 2005