Chronique du 17 juin 2005 (2)

La pub à l’occasion de la Fête des Pères est intéressante par ce que l’on perçoit du regard que porte notre société insulaire sur le mâle procréateur.

En résumé on lui fait fête après la femme, politesse oblige ; il est consommateur d’alcool, de déodorant, chausse les bottes, cultive son jardin et bricole au quotidien dans son clapier. Sur l’Archipel on ne l’invitera pas à la lecture de Marcel Proust ou à toute autre recherche de temps perdu. Priorité au barbecue pour un éventuel farniente.

Pourquoi pas toutefois un accessoire de plongée pour recherche éventuelle de homard avec palmes et tuba, surtout depuis le passage du Charles de Gaulle.

Henri Lafitte, Chroniques insulaires
17 juin 2005